Robert Steuckers:
En souvenir de Jean Mabire
Pour
autant que je m’en souvienne, j’ai dû lire Jean Mabire pour la première fois en
1972, dans un numéro spécial d’“Historia”, sans trop bien me souvenir si
l’article était signé Henri Landemer ou de son nom propre. C’était la belle
époque de nos adolescences, que je narre très superficiellement dans mon
hommage à Yves Debay, camarade d’école, futur directeur des revues “Raids” et
“L’Assaut” et bien entendu, fervent lecteur précoce, lui aussi, de Jean Mabire.
Finalement, par le biais des premiers numéros d’“Eléments”, au début des années
70, l’image de Jean Mabire, écrivain, se précise pour moi: non seulement, il
est celui qui narre, avec simplicité et puissance, la geste des soldats de tous
horizons mais il est aussi celui qui s’intéresse aux réalités charnelles et
vernaculaires, au vécu des gens, disciple qu’il est, à ce niveau-là, d’Olier
Mordrel, l’ancien directeur de la revue nationaliste bretonne “Stur”, pour qui
l’engagement devait être dicté par les lois du vécu et non par des abstractions
et des élucubrations intellectuelles. Mordrel et Mabire sont en ce sens nos
“Péguy” païens, ceux qui nous demandent d’honorer les petites et honnêtes gens
de chez nous, nos proches, nos prochains, et d’honorer aussi le brave soldat
qui, avec l’humilité de sa condition, accomplit son devoir sans récriminer.
C’est
en 1981 d’ailleurs que je rencontre pour la première fois Jean Mabire, en chair
et en os, lors de la présentation du livre d’Olier Mordrel, “Le Mythe de
l’Hexagone”, à Paris, dans une salle au pied de la Tour Montparnasse. Quand
Jean Mabire est entré et s’est tout de go dirigé vers la table où Mordrel
signait ses livres, c’est un véritable bulldozer de joie de vivre, de ferveur,
d’énergie qui a fait irruption dans cette salle surchauffée et enfumée. Nous
nous sommes simplement salué sans entamer la moindre conversation. Il faudra
attendre quelques années, je crois, pour que nous nous retrouvions face à face,
au “Dauphin”, à Paris, avec Pierre Vial et pour que nous entamions une
conversation plus approfondie sur des sujets divers, tournant tous bien sûr
autour des deux thèmes de fond qui nous sont chers: l’enracinement et
l’aventure. J’y reviens. Depuis ce déjeuner au “Dauphin”, Mabire m’adressera
chacun de ses livres, assortis d’une gentille dédicace.
Nous nous reverrons
dans le Beaujolais, milieu des années 80, où le G.R.E.C.E. avait organisé une
“Fête de la Communauté” et où Jean Mabire, ainsi que Robert Dun, tenaient des
stands pour vendre et dédicacer leurs ouvrages. Guibert de Villenfagne de
Sorinnes m’avait accompagné, avec son épouse et sa fille, et y a acheté le
livre de Jean Mabire sur les “Chasseurs alpins” pour l’offrir à son père
Jacques, un des organisateurs du régiment des Chasseurs ardennais, dès les années
20 avec le Colonel Chardome, puis combattant du front de la Lys pendant les
“Dix-Huit” jours de mai 1940 et animateur du maquis de la Semois pendant la
deuxième guerre mondiale.
Quand
Jean Mabire débarque à Bruxelles, fin des années 80, pour venir présenter ses
ouvrages sur les “Bourguignons”, il me demande de lui servir de guide pour
trouver la salle à Sterrebeek, qui doit le recevoir. Nous y apprenons la mort,
sur l’autoroute Liège-Bruxelles, d’un ancien (très jeune) officier, venu
chercher son exemplaire et sa dédicace particulière, lui, le défenseur des
quais de Stettin à l’âge de dix-huit ans... J’avais connu son fils en 1983, qui
lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, à l’Hôpital militaire de
Neder-over-Hembeek, affligé qu’il était d’une maladie infectieuse, émacié sur
son lit mais gardant, héritage paternel, un regard de feu et la fibre énergique
que nous aimons voir vibrer chez nos interlocuteurs. La transmission avait été
faite, aussi par l’apport d’Alexis Curvers et de Marcel Decorte, mais la
Parque, méchante, avait tranché le fil qui reliait le Lieutenant Régibeau,
valeureux Liégeois, à la vie.
Jean
Mabire m’invite ensuite, près de dix ans plus tard, à l’Université d’été des
“Oiseaux Migrateurs”, un mouvement de jeunesse qui lui tenait fort à coeur. Au
programme de la journée que j’ai animée avec d’autres: le long processus
d’unification de l’Hexagone à partir du bassin de la Seine et de l’axe
Paris-Orléans, soit la distance la plus courte entre la Seine et la Loire.
Belle leçon de géopolitique, sur le modèle d’un cours prodigué à l’Ecole de
guerre et évoqué, sous Weimar, par deux éminents géopolitologues allemands,
aujourd’hui oubliés et pillés, Henning et Körholz! Personnellement, je devais
parler de l’époque de la christianisation de l’Europe, entre l’effondrement
mérovingien, le renouveau pippinide et la renaissance carolingienne. Mais une
fois de plus, ce furent nos longues conversations vespérales puis à la terrasse
d’une taverne de village qui furent les plus passionnantes: sur la Normandie,
sur la métapolitique, sur l’histoire en général et surtout, ces jours-là, sur
l’oeuvre de Marc. Eemans, qui venait tout juste de décéder à Bruxelles. Mabire
était fort ému: il avait appris le décès du peintre surréaliste, poète et
historien de l’art quelques jours auparavant. Deux jours après l’annonce de
cette triste nouvelle, Mabire avait reçu une dernière lettre du peintre,
prouvant que celui-ci avait bien l’intention de demeurer actif, au-delà de ses
91 ans. Mabire avait déjà été victime de la maladie qui devait l’emporter un
peu moins de huit ans plus tard: il avait gagné la première bataille. Il était
heureux. Actif. Nous partagions le même dortoir, sur un matelas, à même le sol,
comme en bivouac. Mabire était septuagénaire et ne craignait pas les nuits à la
spartiate, sur une paillasse à même le carrelage. Je me suis promis de faire
pareil, au moins jusqu’à 75 ans. Jusqu’ici, j’ai tenu ma promesse.
Je
reverrai ensuite Mabire près de Lille, où il était venu prononcer une
conférence sur Drieu la Rochelle dans le cadre des activités de “Terre &
Peuple”, magistralement gérées par le camarade Pierre Loubry à l’époque. Mais,
la plus poignante de nos rencontres fut incontestablement la dernière, début
décembre 2005. C’était dans le cadre du “Cercle de Bruxelles” de l’époque, qui
se réunissait le plus souvent rue des Renards, près du “Vieux Marché” (cher à
Hergé qui l’a croqué dans “Le Secret de la Licorne”). Les membres et animateurs
du “Cercle de Bruxelles” —dont le regretté Ivan de Duve, mort en mars
2014— avaient décidé de dîner avec Jean
Mabire dans un restaurant animé par la Comtesse de Broqueville, la “Flûte
enchantée”, également situé dans les Marolles. Ce restaurant était un resto du
coeur de haute tenue: on y jouait du Mozart, forcément, mais aussi les
meilleurs morceaux de jazz, on y avait organisé une bibliothèque et les démunis
pouvaient manger chaque jour à leur faim un repas complet, en trois suites,
pour 3,50 euro, servi par des garçons en veste blanche, avec boutons argentés
et belles épaulettes. Ceux-ci étaient généralement des musiciens ou des
chanteurs d’opéra venus d’Europe orientale ou de l’ex-URSS, qui logeaient aux
étages supérieurs pour un loyer plus que modeste et, en échange, servaient en
semaine les démunis du quartier. Les samedis et les dimanches, le restaurant
était ouvert au public: on y servait le même repas qu’aux démunis mais on le
facturait 20 euro. Les bénéfices étaient affectés à la cuisine et permettaient,
sans déficit, de nourrir les déclassés pendant une semaine. Le “Cercle de
Bruxelles” avait décidé de participer avec Jean Mabire, à une conférence
organisée à la “Flûte enchantée” par les “Patagons”, les amis de Jean Raspail.
Un couple qui avait vécu au fin fond de la Patagonie et y avait rencontré
Raspail dans la gargotte au milieu de nulle part, qu’il avait construit de ses
mains, nous a évoqué ces voyages de l’auteur du “Camp des Saints” dans un pays
dont la nature est pleine de contrastes: où un glacier coule le long d’une
forêt tropicale ou d’un désert aride. Les orateurs commentaient un vaste
diaporama, illustrant cette luxuriance ou cette aridité, ces paysages si
diversifiés. On comprenait dès lors la fascination de Raspail pour cette région
du monde.
Après
la conférence et le diaporama, les conversations sont allés bon train. Mabire
était certes marqué par le mal sournois qui le rongeait. La présence de la
maladie était palpable mais Maît’Jean, superbe, l’ignorait délibérément,
faisait comme si elle n’était pas là. Il parlait comme il avait toujours parlé:
Ana, Hupin, de Duve, moi-même, nous l’écoutions, muets, car il exprimait sans
détours tous les enthousiasmes qui animaient sa carcasse d’enraciné normand, de
combattant des Aurès, d’écrivain prolixe. Son érudition, dépourvue de toute
sécheresse, relèvait indubitablement de ce “gai savoir” que préconisait
Nietzsche. Mabire, effectivement, avait franchi les caps que Nietzsche nous a
invités à franchir: il n’était plus —et depuis longtemps!— le chameau de la
fable du Zarathoustra de Nietzsche qui traînait un savoir lourd et sans joie ni
le lion qui se révoltait contre les pesanteurs des prêtrailles de tous poils et
cassait tout autour de lui: il était devenu un compagnon de l’enfant joyeux et
insouciant qui joue aux billes, qui ne voit malice nulle part, qui n’est pas
affecté par les pesanteurs et les ressentiments des “derniers hommes”. La
faconde de Jean Mabire, en ce 9 décembre 2005, a été une formidable leçon de
virilité romaine, de stoïcisme joyeux. Le flot ininterrompu des joies et des
aventures, des pieds-de-nez aux sots qui nous gouvernent ou, pire, veulent
gouverner nos âmes, ne doit pas s’interrompre, même si l’on doit mourir demain.
En écrivant ces lignes, je nous revois sur le trottoir, en face de la “Flûte
enchantée”, et je revois les yeux perçants de Mabire qui se braquent sur moi et
m’intiment l’ordre de continuer le combat auquel il ne pourra bientôt plus
participer. Et puis il me serre longuement la pince, la secoue doucement: je
sens l’adieu du chef. Je ne pourrai plus jamais me dérober. Je me disais
souvent: “J’y suis, j’y reste!”. Après l’ultime poignée de main de Mabire, je
dis: “J’y suis et j’y resterai!”.
Telle
fut donc ma dernière rencontre avec Mabire. La plupart de nos conversations
passaient toutefois par le téléphone. Comment exprimer l’essentiel de ce qui
est passé entre lui et moi, entre l’écrivain et le lecteur, entre l’ancien qui
évoque ses idées et ses sentiments et le jeune homme qui écoute? Mabire, c’est
avant tout un charisme, sûrement inégalé dans l’espace politico-idéologique qui
est le nôtre. Mabire a traité des sujets brûlants, controversés, sans jamais
blâmer les hommes dont il décrivait les aventures et les sentiments,
fussent-ils totalement contraires aux principes figés de la “rectitude
politique”. Mabire était capable de balayer les objections par le simple ton de
sa voix, toujours enjouée et chaleureuse. Et de fait, Mabire n’a jamais été
vraiment attaqué par les petits organes de presse, chargés par le système et
ses polices de traquer les non-conformistes et de leur tailler “un beau
costume”, pour qu’ils soient honnis par la postérité, houspillés hors des
cercles où l’on cause, hors des médias, couverts d’opprobre. Souverain et
parfaitement maître de sa propre parole, Mabire a largement échappé, grâce à
son charisme si particulier, aux chasses aux socières, dont il n’aurait, de
toutes les façons, pas eu cure.
Le
fond philosophique de la vision du monde de Mabire est un existentialisme, le
seul vrai. Né dans la seconde moitié des années 20, Mabire vit son adolescence
pendant la seconde guerre mondiale et arrive à l’âge adulte en 1945, quand sa
Normandie a été totalement ravagée par les bombardements alliés et les combats,
quand s’amorcent des années de déchéance et de misère pour la vieille Europe,
une ère noire que les historiens ne commencent qu’à décrire aujourd’hui,
notamment dans les pays anglo-saxons: je pense à Ian Buruma et à Keith Lowe,
auteurs de livres à grand succès sur la déréliction de l’Europe entre 1945 et
1952. L’engouement littéraire de cette époque est l’existentialisme, dont on ne
retient que les figures de Sartre et de Camus, avec leur cynisme ou leurs
interrogations morales biscornues et alambiquées. Cependant le primat de
l’existence sur l’essence —ou plutôt le primat de l’existence sur les fabrications
purement intellectuelles ou les morales désincarnées— peut s’interpréter en un
tout autre langage: l’aventure, la projection de soi vers un monde souvent
dangereux, vers un monde non conforme, sont des formes d’engagement, politique
ou non, plus pétulantes, plus enthousiastes, plus fortes que l’immersion facile
dans les glauques caves “existentialistes” des quartiers branchés de Paris dans
les années 50 où l’on protestait en abandonnant toute tenue, toute forme et
surtout toute éthique. L’oeuvre toute entière de Mabire, y compris son oeuvre
militaire, est l’affirmation haute et claire du primat des existences fortes,
des volontés tranchées mais cette fois trempées dans une beauté, une
luminosité, une éthique naturelle et non affichée, que le sinistre sartrisme,
ponctué de sa jactance politicienne et communisante, ne possédait évidemment
pas. Bernard Garcet, qui avait animé les écoles de cadre du mouvement “Jeune
Europe” de Jean Thiriart, au moment où Mabire, avec Venner, côtoyait
“Europe-Action”, le MNP et le REL, nous a un jour rappelé un cours qu’il avait
donné et où était esquissée l’humanité idéale que devait incarner le militant
de “Jeune Europe”: une humanité enracinée et désinstallée. Quant à l’humanité
en déchéance qui avait promu la société triviale du “coca-cola et du frigidaire
de Tokyo à San Francisco”, elle était, aux yeux des cadres formateurs de “Jeune
Europe”, déracinée et installée. Mabire recourait aux racines, —normandes pour
lui— et prônait le grand large, l’aventure, le désinstallement. Le bourgeois
frileux, fustigé par tous les existentialistes, y compris les sartriens,
n’avait plus le souci de ses racines et s’installait dans un confort matériel post bellum que secoueront pendant un
bref moment les plus pugnaces des soixante-huitards. Mabire a donc été un homme
de son temps. Mais il a clairement dépassé l’existentialisme mainstream de la place de Paris, qui
n’est qu’une sinistre caricature, expression de la trivialité d’une époque de
déclin, d’endormissement des énergies.
La
désinstallation, pour Mabire, était éveil et aventure. La notion d’éveil, chez
lui, est un éveil permanent au message subtil des racines, à leur chant
intérieur qui doit nous saisir et nous mobiliser entièrement. C’est dans cet
esprit que Maît’Jean a voulu entamer une longue enquête sur les “éveilleurs de
peuple”, dont, hélas, un seul volume seulement paraîtra chez Fayard, vu le
désintérêt du public français pour ces figures d’Irlande, de Hongrie ou de
Danemark. La notion d’éveilleur est la marque la plus patente du “Jungkonservativismus”
de Mabire. Il entend conserver les valeurs innées du peuple, avec ses
éveilleurs, mais les mettre au service d’un bouleversement régénérateur qui va
culbuter les notables moisis de l’univers de Mauriac, les modérés d’Abel
Bonnard, ceux qui se délectent dans les compromis. Mais l’élément “jung”,
l’élément de jeunesse, est précisément ce qui doit redonner en permanence un
élan nouveau, un “Schwung”, à une entité politique ou à un groupe ethnique
marginalisé et persécuté. Cela amène notre Maît’Jean tout droit dans l’optique
de la philosophie sphérique de l’histoire, mise en exergue par Armin Mohler
dans son célèbre ouvrage sur la “révolution conservatrice” allemande des années
1918-1932. Pour la “révolution conservatrice”, tributaire de la
nietzschéanisation de la pensée allemande, le temps historique n’est ni
linéaire ni cyclique, c’est-à-dire ni messianique/déterminé ni
répétitif/déterminé mais sphérique, c’est-à-dire qu’il reçoit à intervalle
régulier —quand les âmes cessent soudain de subir le processus
d’endormissement— l’impulsion d’élites, de peuples vivants, de personnalités
énergiques, donc d’éveilleurs, qui le poussent dans le sens voulu par leurs
volontés. Il n’y a pas d’existentialisme possible sans ces coeurs rebelles,
sans ces cerveaux hardis, sans ces peuples enracinés, sans ces éveilleurs
aventureux.
Jean
Mabire est aussi notre encyclopédiste. Sa série “Que lire?”, issue d’une
chronique dans “National-Hebdo”, nous indique la voie à suivre pour saisir
justement, dans les patrimoines littéraires européens, toutes les facettes
possibles de cet existentialisme profond et impassable qui fera, un jour
encore, bouger les choses, culbutera les institutions vermoulues, impulsera à
la sphère du temps une direction nouvelle. Les “Que lire?” sont donc des
bréviaires, qui attendent, d’une génération nouvelle, de recevoir suite. Où
sont les volontaires pour constituer l’équipe?
Robert
Steuckers.
Forest-Flotzenberg,
25 mai 2014.
Reçu ce commentaire de Patrice Sage:
RépondreSupprimerMerci, cher Robert, pour ce texte qui m’a fait connaitre -pour l’éternité- cet homme dont je possède tous les albums sans avoir jamais su, au moment des achats, qu’il était un de tes copains et ce que l’on appelle un « ami ». Cette ignorance est sans nul doute un hommage posthume à son talent. Merci pour cette évocation si vivante de Bruxelles, des commerçants, de la vie de ce monsieur, des librairies, de la Ligne Claire ou encore de l’héritage pathétique de Hergé. Merci aussi pour tes petits coups de patte vachards au détour de ces lignes. Steuckers, tu as le talent de la compassion. Et crois-moi cela n’est pas donné à tout le monde. Avec tristesse j’ai appris la fin misérable de ce pauvre Zanon. Misérable mais non pitoyable car cette mort solitaire n’incite pas à la pitié. Zanon a eu la mort des soldats, des hommes virils qu’il dessinait. Il est dans ce « paradis vertical où les anges portent des épées » aurait écrit Mabire. Je prierai pour lui. Même si je devine que cette « âme simple » n’en a sans doute nul besoin. Une question demeure: y-a-t-il des glaciers jéhovistes au paradis ? Harry Dickson résoudra à coup sur cette énigme si, et seulement si, tu parviens à traduire de façon consensuelle « glacier jéhoviste » en flamand !
Tibi
PS
peux tu m’envoyer ce texte pour archivage en format Word?