A la redécouverte des Celtes
Les Éditions du Lore sortent Pages celtiques de Robert Steuckers (2017, 104 p., 15 €).
L’auteur a le mérite de sortir du triangle habituel et quelque peu
paresseux Athènes – Rome – Jérusalem pour rappeler que Constantinople,
la Germanie, le monde slave et aussi la celtitude participent aux
racines spirituelles des peuples européens. Ils doivent beaucoup aux
Celtes jamais conquis d’Irlande et d’Écosse, en particulier la
conversion à la foi chrétienne par l’intermédiaire du christianisme
celtique.
Robert Steuckers revient aussi sur le long et patient combat de libération nationale et populaire des Celtes écossais et irlandais. Il rappelle que le mouvement national irlandais défendait un projet social ambitieux et un dessein pan-celtique. On retrouve d’ailleurs ce pan-celtisme dans la passion légitime qu’éprouve l’auteur pour les patries charnelles.
Ainsi rend-t-il un bel hommage à Olier Mordrel, l’infatigable militant de l’indépendance bretonne, et insiste-t-il sur la belle et fructueuse postérité intellectuelle de l’Allemand Herder. Il est clair que « le nationalisme irlandais est l’exemple même d’un nationalisme de matrice “ herdérienne ” (p. 98) ».
Ce sont au final de magnifiques pages qui font découvrir un patrimoine écarté par la volonté sénile des zélotes d’une Rome paulinienne et augustinienne et par leurs successeurs, les chantres débiles d’une Modernité agonisante.
(recueillis sur la page "Facebook" de Mikael Ar Poder ).
Commandes : www.diffusiondulore.fr
Robert Steuckers revient aussi sur le long et patient combat de libération nationale et populaire des Celtes écossais et irlandais. Il rappelle que le mouvement national irlandais défendait un projet social ambitieux et un dessein pan-celtique. On retrouve d’ailleurs ce pan-celtisme dans la passion légitime qu’éprouve l’auteur pour les patries charnelles.
Ainsi rend-t-il un bel hommage à Olier Mordrel, l’infatigable militant de l’indépendance bretonne, et insiste-t-il sur la belle et fructueuse postérité intellectuelle de l’Allemand Herder. Il est clair que « le nationalisme irlandais est l’exemple même d’un nationalisme de matrice “ herdérienne ” (p. 98) ».
Ce sont au final de magnifiques pages qui font découvrir un patrimoine écarté par la volonté sénile des zélotes d’une Rome paulinienne et augustinienne et par leurs successeurs, les chantres débiles d’une Modernité agonisante.
(recueillis sur la page "Facebook" de Mikael Ar Poder ).
Commandes : www.diffusiondulore.fr
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